Témoignages Nos parrains et nos marraines ont dit

J’ai grandi dans une famille où partager avec autrui faisait partie des valeurs transmises de génération en génération. Mes grand-parents et mes parents ont toujours mis l’accent sur le partage et ont fait une différence dans la vie de plusieurs familles. Le partage est une valeur qui est restée encrée en moi et c’est la raison pour laquelle j’ai choisi de faire ma part en apportant ma contribution à l’amélioration de la vie de la petite Houda de 9 ans. L’éducation est importante pour moi. Aider Houda à obtenir une éducation est l’un des plus beaux cadeaux qu’on puisse lui offrir. Lorsque j’ai lu le projet de l’association Alyatim, j’y ai tout de suite embarquée dans le projet. Le modèle d’affaires m’a plu ainsi que tout le processus de demande de parrainage et le suivi qui se fait au niveau des orphelins et des dons. De plus, j’ai eu l’occasion d’échanger avec un membre de l’équipe de gestion qui a répondu à mes questions à ma satisfaction. J’ai reçu les informations concernant Houda ainsi que sa photo. Elle m’a même envoyé une vidéo pour me remercier. Quel beau geste!

J’invite tout et chacun à soutenir l’association Alyatim. C’est une association fiable et sérieuse. Mon but est de pouvoir parrainer d’autres enfants à l’avenir par le biais de Alyatim.

Ritza Vieux -

Marraine

J’ai eu la chance de parrainer un enfant orphelin depuis bientôt deux années, et je pense que ma vie a plus de sens depuis. En effet, je pense que le but de notre existence dans ce monde n’est pas juste de vivre pour nous mêmes, de suivre la tendance actuelle qui veut qu’on soit individualiste et sacrer seulement nos propres besoins et désirs, mais de se soucier des autres et aider comme on peut son prochain. Je trouve aussi que 50 dollars par mois est un montant dérisoire que je peux bien dépenser dans un clin d’oeil dans des choses futiles, alors que ce montant peut contribuer considérablement à améliorer la vie d’un enfant désarmé, perplexe, qui fait face à l’adversité après la perte d’un être cher. Cet être frêle doit dépasser son chagrin, doit s’armer de courage et de détermination pour essayer de s’en sortir, ce qui n’est pas une chose aisée. J’ai choisit « l’Association Alyatim pour les orphelins » car je suis impressionnée par son modèle d’affaires qui a tous les ingrédients pour garantir la transparence, l’intégrité et surtout sauvegarder la dignité des personnes bénéficiant des dons.

Je remercie l’équipe talentueuse de l’association pour leur excellent travail, et je les remercie de m’avoir accordée cette chance. Je remercie aussi les marraines et les parrains et toute personne qui contribue de près ou de loin au confort des enfants orphelins.

Sofia -

Marraine

Assalmou Alaykum, merci beaucoup à vous en qualité d’organisateur de cette initiative ainsi qu’à tous les donateurs, ces enfants auront le cœur plein de joie, car moi aussi je suis passé par cette étape à la première année de l’école primaire alors que j’avais une forte myopie tout en étant un orphelin dans le besoin, c’était une enseignante qui a remarqué mon problème visuel car j’étais assis au premier rang, mais je me levais de ma place jusqu’au tableau pour pouvoir voir et retourner à ma place pour écrire. Les frais de ma première consultation et mes lunettes ont été pris en charge par l’école. il se peut que ce soit mon enseignante qui a payé le tout ou c’est quelqu’un d’autre, c’était une nouvelle étape pour moi, les lunettes n’ont pas pu régler mon problème, mais au moins, ils m’ont aidé dans mes déplacements, j’étais dispensé de faire le sport à l’école, et pour la prise des notes au tableau, il y avait toujours quelqu’un qui le faisait pour moi et j’en suis très reconnaissant, quel beau souvenir, et quelle bonne solidarité. C’est vrai que donner de son temps, de l’argent ou offrir gratuitement un service fait grandir notre âme, et c’est toujours signe d’un cœur généreux.

Parfaites considérations.

J’ai grandi dans un petit village au sud du Maroc dans des conditions très très modestes. Le village me paraissait vaste et énorme durant mon enfance car c’est le seul endroit que je connaissais sur terre. On marchait 2 km vers l’école, des fois pieds nus. À 12 ans, il a fallu quitter le village vers une petite ville avoisinante pour poursuivre mes études. Le village me paraissait alors insignifiant devant la grandeur de la petite ville. Je me rappelle, comme si c’était hier, de ce jour de voyage où mon père me prenait la main et m’accompagnait pour me placer dans l’internat (genre de pensionnat). À 18 ans j’ai perdu mon père, qu’Allah le bénisse ! J’étais quand même chanceux de l’avoir avec moi jusqu’à cet âge. Je me posais toujours des question genre : et si je l’avais perdu avant ? Quel serait mon sort ? Serais-je là où je suis maintenant : diplômé de l’université, vivant au Canada et ayant de bonnes conditions de vie ? Je pense sans cesse à ces milliers, pour ne pas dire des millions, de petits enfants qui n’ont pas eu cette chance d’avoir un papa pour prendre leur main et les accompagner à l’école. Je pourrais bien être l’un d’eux! Ce genre de réflexion boucle en permanence dans ma tête jusqu’au jour où j’ai appris l’existence du projet Alyatim Pour les Orphelins. Grâce à cette association j’ai parrainé deux petites filles dans une zone rurale qui ressemble étrangement à mon petit village natal. Moi  qui est un dur à faire pleurer, j’étais fondue en larmes sous un sentiment mitigé de joie, de nostalgie et de compassion lorsque je les ai visités il y a 2 ans. Ce parrainage est de loin ma grande réalisation. Il me procure un sens d’existence et de satisfaction que je ressens nulle part ailleurs.

Merci à Alyatim qui m’a guidé vers cette lumière et Merci pour le soutien et l’accompagnement que vous apportez à mes deux petites filles!

Abou Ilyasse -

Parrain